Dans le Morbihan, les jeunes parents se trouvent désormais confrontés dans les mêmes difficultés pour la garde de leurs enfants. Face à cette situation où les places en crèches se font rares, où le nombre d’assistantes maternelles ne répond plus aux besoins, il faut un plan d’action sérieux venant du département. Voici les propositions de Lorient-Groix en commun.
Lutter contre les discriminations, le rôle du département
Lutter contre les discriminations en lien avec la couleur de la peau, le handicap, les genre ou les orientations sexuelles, il est possible de le mettre en œuvre avec l’aide du département. Damien Girard, candidat titulaire sur le canton de Lorient-Groix Sud explique comment dans cette vidéo. Une raison de plus pour aller voter les 20 et 27 juin prochain pour les élections départementales.
Pour un espace collectif destiné aux jeunes à Groix
Programme de Lorient-Groix en commun pour les élections départementales. Ce que les candidats proposent pour les jeunes.
A Groix, depuis la liquidation de la maison Naizet en 2014 par la municipalité tout juste élue, il n’y a plus d’espace collectif pour les jeunes.
Recréer un lieu qui leur sera destiné fait partie du programme pour les jeunes de Lorient-Groix en commun. Voilà ce que défendront, entre autres, les élus de cette liste.
Rozenn Métayer détaille les propositions pour les jeunes sur cette vidéo.
Qui sont les candidats ? Portraits
Les élections départementales approchent. Découvrez les deux titulaires du binôme Lorient-Groix en commun, candidats sur le canton de Lorient Sud dont Groix fait partie, ainsi que leurs deux remplaçant-e-s. En vidéo.
Rozenn Métayer, titulaire
Damien Girard, titulaire
Marie-José Mallet, remplaçante
Chafik Hbila, remplaçant
Pour un moratoire sur le projet d’éoliennes offshore Groix-Belle-Île
TRIBUNE, par Pascale des Mazery, membre du collectif Horizon Groisillon
Le gouvernement a fait connaître le 21 mai sa décision sur le projet industriel d’éoliennes flottantes au large de Groix et de Belle-Île : il ouvre un « dialogue concurrentiel » pour le choix d’un industriel qui implantera 20 éoliennes de 260 mètres de haut dans une zone dont la limite Nord est située à 28 km de Groix et la limite Est à 15 km de Belle-Île. Une seconde tranche de 40 éoliennes sera par la suite attribuée sur un périmètre recouvrant la première zone tout en la prolongeant vers le Sud.
Le gouvernement a choisi de ne pas tenir compte des conclusions du débat conduit de juillet à décembre 2020 par la CNDP (Commission Nationale du Débat public), qui insistait dans son compte-rendu sur le caractère non consensuel du périmètre d’étude soumis à consultation, et sur la place accordée à l’impact paysager dans les avis exprimés par le public. Comme l’a souligné Chantal Jouanno, présidente de la CNDP, lors de la séance de restitution de la décision gouvernementale organisée le 27 mai, la découverte d’une sensibilité très importante aux questions paysagères constituait pourtant un des principaux enseignements du débat public, qui aurait par ailleurs dû permettre aux parties prenantes de s’exprimer sur l’opportunité même d’un tel projet au large de Groix et Belle-Île, ce qui n’a jamais été le cas.
La volonté de désamorcer la colère des pêcheurs en se calant sur un des périmètres privilégiés par la profession pour installer les éoliennes explique en partie cette décision, mais elle n’explique pas tout : les pêcheurs avaient également désigné des zones plus lointaines, qui n’ont pas été retenues. Le ministère de l’environnement souhaitait également satisfaire les industriels, auxquels il demande de présenter des offres respectant le prix plafond de 120 €/MWh pour le rachat de l’électricité par EDF, ce qui est plus facile lorsque les installations sont proches de la terre.
Un choix prioritairement économique
La décision du gouvernement fait finalement primer les considérations économiques sur toutes les autres considérations, y compris environnementales, son seul engagement étant de demander au lauréat de l’appel d’offres de poursuivre les études sur l’écosystème concomitamment à la mise en exploitation des éoliennes. Sur le plan économique, les retombées en emplois locaux sont pourtant apparues singulièrement hypothétiques lors de la réunion de restitution du 27 mai : il a été rappelé que le recours à du personnel local ne pouvait pas être imposé dans le cadre d’un appel d’offre conforme au droit européen, et que la maintenance pouvait aussi être assurée par des personnels de toutes nationalités –y compris extra-européenne- acheminés par bateau.
L’association Horizon Groisillon s’est constituée après l’ouverture du débat public sur les éoliennes de Bretagne Sud pour défendre des causes qui sont exposées dans son cahier d’acteur consultable sur internet (https://eolbretsud.debatpublic.fr/wp-content/uploads/EolBredSud-Cahierdacteur-14-Horizon-Groisillon.pdf) : défense de l’environnement, défense de l’horizon maritime, lutte contre les atteintes portées à des paysages exceptionnels, recouvrant plusieurs sites classés, et volonté de promouvoir une transition énergétique compatible avec ces préoccupations. Elle se bat contre certaines affirmations trompeuses, comme celle selon laquelle l’éolien maritime contribuerait à la lutte contre le réchauffement climatique : l’éolien contribue bien à la diversification du mix électrique français, mais pas à la réduction des émissions de carbone, car il se substitue en France à une énergie largement décarbonée.
La décision du 21 mai place les futures éoliennes flottantes à une distance minimale de 28 km des côtes groisillonnes, et non plus de 17 km comme c’était le cas dans le périmètre d’étude initial. Pour autant, les éoliennes resteront visibles sur la ligne d’horizon. Leur impact visuel ne sera pas celui des trois éoliennes « expérimentales » dont la mise en service, après de multiples vicissitudes, est désormais annoncé pour 2024 : ces dernières, situées à 15 km des côtes de Groix, paraîtront plus imposantes en taille au promeneur, mais le parc industriel aura une emprise sur l’horizon plus importante.
Les incohérences du projet
Il nous semble de ce fait indispensable de continuer notre combat, et de réclamer un éloignement maximal des côtes pour lequel nous ne manquons pas d’arguments. Le gouvernement n’a jamais voulu envisager une alternative à sa zone d’étude initiale au motif qu’une distance supérieure à 50 km imposerait un raccordement en courant continu, et non plus en courant alternatif, et que cette autre option serait économiquement inopportune pour un parc de 700 MW. Il est néanmoins prêt à l’envisager pour les parcs de 2000 MW qui d’après ses projections ceintureraient d’ici 10 ans les côtes bretonnes pour respecter la trajectoire tracée par la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE). Dans le même temps, il s’apprête à dépenser 240 M€ en pure perte pour les trois éoliennes « pilotes » de Groix et Belle-Île, projet qui n’a plus rien d’expérimental puisque son calendrier percute désormais celui du parc industriel, sans permettre de retour d’expérience du prototype à la série.
Ces 240 M€ permettraient sans aucun doute de financer le surcoût que représenterait le déplacement du futur parc industriel à l’ouest de la zone choisie par le gouvernement au mépris des avis exprimés dans le cadre du débat public.
Solidaires de nos voisins de Belle-Île et de Quiberon, nous réclamons une interruption du dialogue concurrentiel lancé le 21 mai, et l’instauration d’un moratoire permettant de revoir l’économie du projet dans un sens respectueux des paysages et de l’environnement bretons.
Parking gare maritime : les Groisillons paieront, mais seront prioritaires
Pour savoir à quels tarifs les habitants de l’île de Groix devront payer le stationnement de leur voiture sur le parking de la gare maritime, il fallait assister au Conseil municipal de Lorient du 27 mai dernier. Ou alors lire Ouest France du lendemain qui en a fait un bref compte rendu. En tout cas, les informations ne sont pas venues de la mairie de Groix, qui une fois encore, comme elle l’a pratiqué lors de la poussée de Covid-19 sur l’île durant l’hiver, a choisi la discrétion, préférant laisser courir les rumeurs et nourrir les inquiétudes. Comme si le passage de gratuit à payant du stationnement à la sortie de la gare maritime devait se régler dans le secret des négociations entre le maire de Lorient et celui de Groix, sans que l’intervention des usagers ne vienne troubler les tractations.
Il a donc fallu que Damien Girard, élu du groupe Lorient en commun et le chef de file de l’opposition, interpelle le maire Fabrice Loher et son adjointe aux mobilités, Laure Dechavanne, pour qu’on apprenne que le sort des Groisillons et des travailleurs pendulaires qui font chaque jour l’aller-retour pour venir travailler sur l’île préoccupe la municipalité de Lorient.
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Victor Da Silva, Jean-Claude Jaillette
a quoi sert le conseil departemental
C’est une élection que la presse parisienne et les grands médias nationaux ignorent. Le scrutin départemental des 20 et 27 juins prochains ne les intéresse pas, alors que les élections régionales fixées à la même date encombrent les Unes de nos grands journaux, qui y trouvent les grands duels politiques qu’ils affectionnent. Au point que, fort justement, l’hebdomadaire Marianne (journal dans lequel l’auteur de ces lignes a écrit durant de longues années) a récemment titré « Elections départementales, pourquoi tout le monde s’en moque ». « Parce que Paris n’est pas concerné, donc la presse non plus » a répondu de manière tout aussi pertinente le magazine, tout en citant Dominique Bussereau, président de l’exécutif de Charente-Maritime : « Vous exagérez, on en parle tous les jours dans la presse locale ! »
Eh oui ! Ouvrez Le Télégramme ou Ouest France et vous tomberez chaque jour sur des échos de cette campagne oubliée à Paris mais qui nous concerne tous, ici, en Bretagne, à Lorient comme à Groix. Et ça n’a rien d’étonnant, car le département est l’espace administratif et politique le plus proche des citoyens, le lieu même de la recherche de la proximité entre l’État et le citoyen. Là où les politiques conçues par l’État comme la solidarité via le RSA, l’allocation personnalisée d’autonomie pour les personnes âgées ou encore l’Aide sociale à l’enfance sont mises en œuvre au plus près des besoins des citoyens. Le pilotage de la construction des collèges, de leur entretien et de leur équipement informatique lui est confié. Tout comme l’équipement rural, la gestion de l’eau ou l’aménagement foncier. Toutes missions qui pour être mises en œuvre réclament la connaissance fine des besoins tout en se situant à une échelle administrative et politique telle que les moyens sont au rendez-vous. Alors, Paris peut bien ignorer ce scrutin, les Morbihannais, les Finistériens, tout comme les habitants de Loire Atlantique, de Moselle ou de l’Hérault et ceux de tous les autres départements savent que les enjeux sont essentiels à leur vie quotidienne.
D’autant plus qu’à y regarder de plus près, les compétences des Conseils départementaux ne se limitent pas à ces grandes missions classiquement reconnues que nous venons de citer plus haut. Il faut y ajouter des compétences dans le domaine de la sécurité civile, en matière d’itinéraires cyclables, dans les politiques d’accueil des touristes, la défense contre l’érosion maritime. Il lui a aussi été confié une mission peu connue du grand public et qui pourtant joue un rôle déterminant dans la vie des communes qui est celle de l’assistance technique obligatoire aux projets locaux de voirie, d’aménagement et d’habitat. Enfin, c’est au niveau du département que l’accès à la culture des jeunes est facilité tout comme l’est l’accès aux soins des addictions. Une fois encore l’esprit de proximité souffle à l’échelon départemental.
A lire cette énumération des compétences, on voit bien que le Conseil départemental n’est pas qu’une structure administrative. Il est fondamentalement politique. Moyennant quoi le choix par les électeurs d’une liste plutôt qu’une autre en fonction de son programme n’a rien d’anodin.
La liste Lorient-Groix en commun, issue d’une union de la gauche et des écologistes que l’Avenir de Groix a choisi de soutenir en y présentant notre élue municipale Marie-José Mallet comme remplaçante de Rosenn Métayer en est la preuve. Elle se démarque de la liste de la droite et du centre en ce sens qu’à une gestion comptable des moyens du département revendiquée par la droite, elle oppose une ambition s’appuyant sur les besoins des citoyens, dans tous les domaines de compétence du département, de l’action sociale à l’action culturelle en direction des jeunes en passant par le développement des itinéraires cyclables. Voilà une énorme différence. Le conseil départemental sortant présidé par François Goulard se flatte d’avoir épargné 55 millions d’euros sur la gestion courante du département. Est-ce bien le rôle d’un département que d’épargner ? La même critique que nous élus d’opposition de Groix avons adressée au maire de notre commune Dominique Yvon est portée par Lorient-Groix en commun au niveau du département. Que de choses aurions-nous pu faire de ces 55 millions sans pour autant mettre le département en péril !
Pour toutes ces raisons, les 20 et 27 juin prochains, il faudra voter pour l’élection départementale, et tant pis si depuis Paris « on se moque » de ce scrutin comme l’a rappelé Marianne.
Dans de prochains articles à venir nous reviendrons bien entendu sur le détail des propositions de la liste Lorient-Groix en commun emmenée par Damien Girard et Rozen Métayer avec Chafik Hbila et Marie-José Mallet comme remplaçant-e-s.
De maille en mailles, recycler les filets
La réflexion qui suit m’est venue au cours de parties de pêche à pied et de balades le long de nos côtes où le regard est malheureusement accroché par les déchets en plastique et des morceaux de filins divers. Je m’étais mise à imaginer des filets recyclables. J’ai fini par découvrir que cela existait déjà.
Des articles traitant du recyclage des filets et de la construction de bateaux dépollueurs ont éveillé ma curiosité. Il y était notamment question de cordages recyclables et compostables testés sur notre île. Le premier texte décrit la fabrication de cordages biodégradables par l’entreprise Intermas basée en Espagne, leader espagnol de la maille extrudée. (Ouest- France du 27/06/20)
Christian Guyomar travaille sur un filet compostable pour la mytiliculture (l’élevage des mollusques filtreurs type moules marines) dans cette entreprise depuis plus de trois années. Ce filet a été testé par Loïc Noiret, pêcheur de l’île. L’entreprise Chien Noir a également utilisé ces cordages toronnés et tressés pour le Parc-à-bout https://www.parcaboutgroix.com. “Plus fragile que le plastique, il ne peut cependant être utilisé pour tout” commente Christian, “mais ces cordages naturels biodégradables peuvent permettre de remplacer 15 à 20% de l’ensemble des matériaux en nylon non recyclable”. “C’est déjà un bel objectif à atteindre” .
Un deuxième article présente la fabrication de filets biodégradables par l’entreprise SeaBird basée à Larmor Plage. (Ouest France – 07/08/20). Un fileyeur en Manche a pu tester le matériel de juin à novembre 2020 pour le filet destiné à la pêche à la sole. Cet article révèle, en ce qui concerne les filets de pêche à la sole, qu’en moyenne, 8 tonnes de filets par bateau et par an sont bons à jeter. Mais leur matière en nylon ne les rend pas recyclables, ils finissent enfouis dans des centres spécialisés établis le long des côtes. S’ils sont perdus en mer, ils mettront environ 400 ans à se dégrader tout en continuant d’emprisonner des poissons et de relâcher des micros particules ingérées par les animaux marins ou finiront parfois sur les rivages. La durée de vie du filet SeaBird est de 25 à 40 ans avant de disparaître en mer. Pour mémoire, selon la Commission européenne, le matériel de pêche contenant des matières plastiques représente 27% des déchets marins retrouvés sur les côtes européennes.
Un troisième article dans (Ouest France du 12/10/20), présente l’entreprise Efinor Sea Cleanor, basée à Paimpol, spécialisée dans les navires de dépollution. Efinor dispose de différentes tailles de navire adaptés aux pêches côtières comme aux pêches hauturières ; ces bateaux récoltent les matières solides et séparent ensuite les hydrocarbures des huiles ; cette entreprise se développe (130 bateaux vendus sont en service dans le monde).
Enfin, un quatrième article dans le Télégramme du 28/11/20 présente l’entreprise Fil & Fab basée à Plougonvelin (29) spécialisée dans le recyclage des filets de pêche en les transformant en granules de polyamide (utilisés par les lunetiers et les horlogers) après les étapes de tri par couleur puis de broyage dans l’entreprise. S’ensuit l’acheminement en Italie pour le traitement par extrudation avant l’étape finale des granules.
L’objectif de cette jeune entreprise est d’acquérir sa propre machine d’extrudation et de récupérer les déchets de toute la France. Aujourd’hui, 10 tonnes de filets récupérés produisent 2 tonnes de granulés commercialisés sous le nom de Nylo. La création d’une filière nationale permettrait à l’entreprise de se développer tout en contribuant à la dépollution de nos rivages.
La liste des exemples cités est bien sûr loin d’être exhaustive, des initiatives existent aussi en méditerranée par exemple. Nous pouvons nous féliciter de ces actions mais elles nécessitent un soutien, une volonté politique pour que leurs efforts paient non pas à long terme mais rapidement parce qu’il y a urgence. Cela implique des engagements tant au niveau national que dans les comités de pêche régionaux entre autres. En effet, au-delà de la réglementation européenne traitant notamment des quotas de pêche, de la taille des maillages, des formations des professionnels et de leurs statuts, la gestion des déchets et des hydrocarbures prend toute sa dimension dans le respect de l’environnement.
Cela implique également que la réglementation européenne se préoccupe des déchets et des hydrocarbures au même titre qu’elle se soucie des quotas de pêche, de la taille des maillages, des formations des professionnels et de leurs statuts dans un souci de respect de l’environnement.
C’est ainsi que la France a été amenée à mettre en place, en août 2018, le projet Pêche Propre, étude de préfiguration pour la mise en place d’une filière volontaire de gestion des engins de pêche usagés. 800 tonnes de filets et 400 T de chaluts usagés par an sont à traiter dans notre pays. Et si les pêcheurs récupéraient filets et chaluts usagés ? – Journal de l’environnement – Le 26 mars 2019 par Stéphanie Senet
Et à Groix, comment ça se passe ?
Aujourd’hui, les pêcheurs professionnels déposent leurs filets et bouts usagés dans les grands bags à Port-Tudy pour être évacués vers le continent. Quant aux plaisanciers, ils déposent leurs déchets à la déchetterie.Mais que deviennent les petits morceaux de plastique et particules diverses non recyclables à ce jour dans nos déchets ?
En attendant que nous consommions de moins en moins de matières plastiques, remettons les bacs à marée bien identifiés, dans plusieurs endroits de l’île, pour permettre aux particuliers ou aux associations de déposer les déchets ramassés le long de nos côtes. On se souvient encore de l’initiative de jeunes collégiens de Saint-Tudy qui ont inauguré deux bacs à marée à Locmaria en mai 2019 (Ouest France du 22/05/19) en présence des élus locaux et de quelques partenaires. Aujourd’hui, ils ont disparu du paysage. Pourquoi ? Plus préoccupant encore, la municipalité n’envisage pas de les remplacer. Voilà pourtant une initiative citoyenne légère et peu coûteuse que pourrait prendre sans tarder la municipalité. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, travaillons tous ensemble pour un environnement meilleur.
Liens :
Lorient. Un filet de pêche biodégradable, l’idée de l’entreprise Seabird – – Ouest-France – Par Pauline LUCAS – 06/03/2021
Mer. Les filets de pêche se mettent au bio à Lorient – Ouest-France – Par Charles JOSSE – 16/10/2019
Lorient. Un jour, les filets de pêche seront biodégradables – Ouest-France – Par Charles JOSSE – 12/02/2020
Des filets « bio » bretons pour pêcher plus écolo ! – Ouest-France – Par Charles JOSSE – 06/08∕2020
Testés en Manche, les filets « bio » pour pêcher plus écolo – Ouest-France – Par Charles JOSSE – 04/09/2020
Marie-José Mallet, candidate aux élections départementales
C’est désormais officiel, Marie-José Mallet, élue au conseil municipal de Groix et membre du conseil d’administration de l’Avenir de Groix, sera candidate aux prochaines élections départementales des 20 et 27 juin prochain. Elle sera la remplaçante de Rozenn Metayer (Lorient en transition) qui constitue un binôme avec Damien Girard (EELV) pour le canton de Lorient Sud. Cette liste d’union de la gauche, d’écologistes et de collectifs citoyens (dont Avenir de Groix et Lorient en transition) mènera campagne sous le titre de Lorient-Groix en commun, marchant ainsi dans les pas de la liste Lorient en commun qui s’est présentée aux dernières municipales de Lorient et qui siège aujourd’hui dans l’opposition. Le remplaçant de Damien Giard sera Chafik Hbila, élu à la municipalité de Lorient sur la liste « Bien vivre à Lorient » qu’il vient de quitter pour rejoindre « Lorient en commun. »
La présence de Marie-José Mallet dans ce binôme est hautement significative. D’une part, en tant qu’élue municipale de Groix cette participation démontre combien le groupe Lorient en commun est attaché à ce que tout le territoire du canton soit représenté y compris avec ses spécificités insulaires. Et d’autre part, elle permet à notre association l’Avenir de Groix de manifester notre existence au-delà de l’île. C’est donc un acte politique important qui traduit la place que nous occupons dans la politique locale depuis les dernières élections municipales.
Ce rapprochement n’est pas le fruit du hasard, ou le résultat de petits calculs politiciens. Nos programmes électoraux pour les municipales étaient orientés vers les mêmes objectifs, ceux de la mise en œuvre d’une transition écologique, et animés d’une volonté de redonner le pouvoir aux citoyens dans tous les secteurs de la vie publique. Aujourd’hui encore nous constatons des convergences d’analyse et de projets, aussi bien dans la conception du budget communal que face à l’urgence climatique et sociale ou dans le secteur des transports publics, de l’habitat, de la culture, etc. Nous avions besoin d’un soutien extérieur pour avoir accès aux dossiers traités au niveau du département et ainsi rompre l’isolement dans lequel voudrait nous enfermer la majorité municipale actuelle à Groix. « Lorient en commun » avait besoin de l’apport de nos singularités insulaires pour compléter son approche du territoire de Lorient-Sud.
Ce rapprochement à l’occasion des élections départementales ne sera pas sans suite. Nous sommes certains qu’il marquera le début d’une collaboration fructueuse au sein de l’opposition dans l’Agglomération de Lorient.
Nettoyage de printemps ?
Est-ce juste le panneau d’information qui, trop vétuste, sera remplacé par un nouveau ?
On aimerait avoir la réponse. Que celle ou celui qui la détient se fasse connaître. Parce que… aujourd’hui celui-là, demain d’autres ? Est-ce le début d’une hécatombe ou juste un petit coup de torchon au printemps ?